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L'espace de Xadkor

La force du silence !

29 Septembre 2019 , Rédigé par Ibou Dramé Sylla Publié dans #INTER POCULA

En partant du titre du livre du Cardinal Robert Sarah, permets-moi, mon cher Ali’s, de te dire que la civilité qui accompagna ton invite m’a profondément touché. Tu me demandes de revenir sur facebook avec un ton empreint de défis, de sermons et de courtoisie enchantée. Je dois te dire, cher ami, que le réseau social qu’est facebook est devenu un autre monde pour moi. J’y ai fait de très belles rencontres qui ont donné du tonus à ma vie. Mais, présentement, les échos qui me parviennent de cette plate-forme m’installent dans l’inconfort. Je vois mal les invectives et autres écarts de langage à l’endroit d’honorables gens. Des règlements de compte et autres intox.

S’y ajoute la mégalomanie d’une certaine caste d’esprits qui aspirent exceller en pompant de l’air. Finalement, on aura tout vu et tout lu depuis quelques temps sur facebook. Il parait que c’est le lieu des grands combats maintenant. Mais quel type de combat !

Un ami commun à nous deux m’avait fait un vocal que je me propose de te transférer. De sa teneur et de sa justesse, tu en jugeras par toi-même. J’ai fait ma religion et la garde pour moi.

J’ai seulement opté de continuer à alimenter mon blog en fonction du temps et de mes lectures personnelles et autres découvertes. Tu liras, via mon blog, une missive adressée à Mame Coumba Ba, une jeune fille pour qui j’ai un immense respect.

Si j’ai décidé de te revenir par écrit, c’est qu’après ton appel téléphonique de ce soir, j’ai pensé à l’Outro d’un album de Fafadi que Moustapha Diawara, devenu aujourd’hui soldat, m‘avait fait écouter et apprécier la portée, en 2011, dans l’immeuble des étudiants de Sédhiou à Fass. C’est un appel au retour adressé aux fils de la Casamance qui se meurt. Mais, rassure-toi, facebook est loin d’être un cadre incontournable pour les échanges, le débat serein et l’enrichissement intellectuel. Au gré de mes déplacements, cher ami, je me plais à recevoir des amis ou connaissances dans des cafés et, au besoin, parler de tout et de rien. Parfois même à la maison. A Ouakam ou à Liberté 6. Tu auras remarqué que j’ai horreur d’une assignation.

Avec toi, Sédhiou vivement demain. Et pour toujours.

Ton ami Ibou Dramé SYLLA

24 septembre 2019

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